mercredi 30 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
mercredi 16 février 2011
lundi 7 février 2011
Juste un souvenir, comme ça, précis.
Jardin, avec grille qui le clot. Il fut un temps où la haie qui masquait la grille était encore basse et pas très fournie.
Donc, assis près de la haie, nous voyions l'herbe du jardin, la terre dans laquelle était plantée la haie, les branches de cette haie, et au travers, l'herbe des pelouse de la promenade voisine, dehors. Nous rêvions d'aller dehors, mais c'était interdit.
Les adultes finissaient leurs repas sur la terrasse. Ils ne faisaient pas très attention à nous, sages comme des images, assis au bout du jardin. Nous rêvions, à deux, d'aller dehors, d'être libres, aventuriers, robins des bois. Mais il fallait être raisonnables.
L'odeur de l'herbe humide, je m'en souviens encore. Ainsi que du cliquetis des couverts du repas des grands.
Des années plus tard : je suis dehors. Mais il ne'st pas sorti avec moi. Ou plutôt, il est sorti, puis rentré. J'ai cru que nous avions le même but : vivre, dehors, libre, loin d0eux, tous les deux, avec ce lien entre nous, ce lien du souvenir de cette enfance enfermée et menteuse. Le souvenir d'une enfance heureuse qui n'était au fond qu'une enfance dressée, qui jouait son rôle : nous jouions à être des enfants sages.
Mais il s'est rapprochgé d'eux. Il les a rejoint. Il s'est marié, il leur rend visite tous les week end, la vie qu'il a me révulse au regard de nos conversations et de nos promesses.
Toujorus très calme, je ne dis rien, et je n'ai pas osé, seule, m'aventurer trop loin d'eux. J'ai peur qyu'il ne mer este rien de mon passé. Après tout, c'est mon passé, je n'ai que lui. Me couper d'eux serait possible s'il venait avec moi. Ensemble, nous ferions exister notre enfance.
Quand je parle avec mes amis d'aujourd'hui, je suis si loin de mon passé qu'il ressemble à un rève. Mais s'il n'est qu'un rêve, quelle autre vie ai-je pu avoir ?
Alors je me dédouble. Certains jours, je suis fille de mon passé, de ma famille, je retourne dans ce groupe malsain, fermé, je joue le jeu. Il y a des repas sur la terrasse. les couverts cliquettent et mes enfants jouent près de la haie, bien fournie maintenant : on ne voit plus à travers.
Et d'autres jours, d'autres soirs, je suis étrangère à ces gens, je fréquente d'autres gens.
A quel moment suis-je moi même ?
Je suis double constamment, perpétuellement, alors que lui a tout oublié, ou n'en parle plus...
Je suis seule avec mes souvenirs, et je prétends, en famille, n'avoir jamais rêvé d'autre chose.
Jardin, avec grille qui le clot. Il fut un temps où la haie qui masquait la grille était encore basse et pas très fournie.
Donc, assis près de la haie, nous voyions l'herbe du jardin, la terre dans laquelle était plantée la haie, les branches de cette haie, et au travers, l'herbe des pelouse de la promenade voisine, dehors. Nous rêvions d'aller dehors, mais c'était interdit.
Les adultes finissaient leurs repas sur la terrasse. Ils ne faisaient pas très attention à nous, sages comme des images, assis au bout du jardin. Nous rêvions, à deux, d'aller dehors, d'être libres, aventuriers, robins des bois. Mais il fallait être raisonnables.
L'odeur de l'herbe humide, je m'en souviens encore. Ainsi que du cliquetis des couverts du repas des grands.
Des années plus tard : je suis dehors. Mais il ne'st pas sorti avec moi. Ou plutôt, il est sorti, puis rentré. J'ai cru que nous avions le même but : vivre, dehors, libre, loin d0eux, tous les deux, avec ce lien entre nous, ce lien du souvenir de cette enfance enfermée et menteuse. Le souvenir d'une enfance heureuse qui n'était au fond qu'une enfance dressée, qui jouait son rôle : nous jouions à être des enfants sages.
Mais il s'est rapprochgé d'eux. Il les a rejoint. Il s'est marié, il leur rend visite tous les week end, la vie qu'il a me révulse au regard de nos conversations et de nos promesses.
Toujorus très calme, je ne dis rien, et je n'ai pas osé, seule, m'aventurer trop loin d'eux. J'ai peur qyu'il ne mer este rien de mon passé. Après tout, c'est mon passé, je n'ai que lui. Me couper d'eux serait possible s'il venait avec moi. Ensemble, nous ferions exister notre enfance.
Quand je parle avec mes amis d'aujourd'hui, je suis si loin de mon passé qu'il ressemble à un rève. Mais s'il n'est qu'un rêve, quelle autre vie ai-je pu avoir ?
Alors je me dédouble. Certains jours, je suis fille de mon passé, de ma famille, je retourne dans ce groupe malsain, fermé, je joue le jeu. Il y a des repas sur la terrasse. les couverts cliquettent et mes enfants jouent près de la haie, bien fournie maintenant : on ne voit plus à travers.
Et d'autres jours, d'autres soirs, je suis étrangère à ces gens, je fréquente d'autres gens.
A quel moment suis-je moi même ?
Je suis double constamment, perpétuellement, alors que lui a tout oublié, ou n'en parle plus...
Je suis seule avec mes souvenirs, et je prétends, en famille, n'avoir jamais rêvé d'autre chose.
dimanche 16 janvier 2011
L'un de mes pires défauts, c'est la façon dont j'observe elsg ens, sans pitié pour leurs mauvais côtés. Je ne leur passe rien.
Aussi, à la lecture d'un blog, peu importe lequel, je pense à mon ami M.
Elle a un fils qu¡'elle observe tout le temps, inquiète de son évolution, mais on dirait qu'elle ne l'aimae pas, que le souci prime sur tout.
mardi 28 décembre 2010
2h, dans la cuisine il fait froid, la nuit s’étend devant moi et je ne dormirai pas assez. Cet après-midi je me suis endormie sur le canapé du local du BDA, je me suis calée entre les coussins, les manteaux, près de fx et de Cécilia qui surveillait, je me suis endormie comme une gamine épuisée. Je vais à l’école pour dormir. Je vais à mes cours et tout se passe à merveille, le projet défendu ce midi plutôt réussi, cette multitude d’engagements sur la Journée Dédicaces, Artmaniak, NonFiction, les textes à écrire, les personnes à rencontrer. Peut-être que ce sont des choses qui me gardent accrochée, des choses qu’on fait sans se poser de questions, mais il va bien falloir retrouver aussi les sensations, le corps engagé, le corps sollicité, les yeux ouverts sur les couleurs, les peintures, la ville – les livres, les films – le corps suffisamment solide pour accompagner ma jument. Seule, je dois me reconstituer. Reprendre possession de chaque parcelle. Toucher, voir, sentir. Il faut que mon corps reprenne son existence, qu’il se sente battre. Il faut ça avant de penser à m’ouvrir aux autres, avant de penser à quelqu’un d’autre. L’oubli de son corps à lui, et la reconstruction du mien. Lui et moi nous n’avons plus rien à nous dire. Plus rien à faire ensemble. Quelque chose peut-être à reconstruire, de zero, dans quelques mois. Je ne regrette même plus cette rencontre ratée, cette histoire saccagée, je ne regrette plus rien – quelqu’un qui est capable de m’abandonner, de refuser de m’accompagner, de fermer les yeux devant ses responasbilités, quelqu’un qui préfère me dire bien en face : « je ne te répondrai pas et je serai un salaud » – alors c’est quelqu’un qui n’a pas le courage que je réclame. Il n’y a pas de solution miracle pour que j’aille mieux, il n’y a pas à attendre que par simple décision je puisse me sentir mieux demain. Tout ce que je ne réussis pas, tous ces échecs, tous ces dérapages, c’est une douleur pour moi autant qu’une colère pour lui. Douleur et colère qui aveuglent. Je ne voulais pas perdre de vue les très belles choses à vivre encore, ensemble. Je ne voulais pas oublier la très grande beauté de l’amour fou partagé cet été. Ce soir j’ai effacé tous les espoirs, ce soir je l’oublie, ce soir il a dit que je lui faisais peur, que j’étais folle, ce soir il m’a totalement abandonnée. « Débrouille toi ma belle dans ta tristesse engluante, débrouille toi dans tes pleurs ininterrompus, débrouille toi parce que moi je ne veux plus reparler de ce qui fait mal, de l’abandon dans lequel je t’ai plongé ». J’aurais aimé avoir en face de moi un garçon qui assume.
mercredi 8 décembre 2010
Un conte de fée suédois, pas si rose
C'est une histoire claasique, même si elle est rare dans la vie : une princesse qui épouse un « roturier », son professeur de gym, malgré le manque d'enthousiasme de sa famille : Victoria de Suède, l'héritière du trône et Daniel Westling.
On dirait un mariage de rêve. Mais ça polémique en Suède.
En pleine période de crise, les suédois boudent ce mariage dont le coût est estimé à dix millions d'euros.
Un sondage révèle que le nombre de Suédois opposé à la monarchie a plus que doublé en dix ans, pour atteindre plus d'un quart de la population (28%).
Pas si cool pour le jeune couple...
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